🕰️ Quand acheter en bourse?

La bourse, c’est le meilleur rendement sur le long terme. Ouvrez un PEA, achetez de bonnes actions, bénéficiez d’avantages fiscaux 5 ans plus tard et vous serez riche. La preuve, le rendement annualisé moyen du S&p 500, depuis l’adoption de 500 actions dans l’indice américain, est de 10,7 % de 1957 à 2021.

Sympa, très sympa : plus de 10% par an en moyenne sur 65 ans, c’est du lourd🍻.

En France, le CAC 40 a été créé le 31 décembre 1987, avec une valeur initiale de 1 000 points. En septembre 2022, sa valeur était de 6 000 points, après avoir dépassé les 7 000 points en 2000 et début 2022. Depuis sa création, la performance annuelle de l’indice est donc supérieure à 5 %. Sa progression peut sembler faible par rapport aux autres indices boursiers internationaux. Mais attention, le CAC 40 ne tient pas compte :

• des dividendes versés par les entreprises,
• des frais d’entrée, de gestion et de sortie appliqués aux particuliers,
• de l’imposition et des cotisations sociales dues sur les plus values.

Bref, nous pouvons considérer que les charges de toutes sortes compensent à peu près les dividendes.

Evidemment, les moyennes ne veulent rien dire des situations vécues par un particulier. Si, en moyenne, "on" gagne, en réalité, "on" peut aussi perdre, et pas qu'un peu. En voici l'illustration à partir du graphique historique du Cac 40 :

😍 celui qui a acheté le 12 mars 2003 et revendu le 1er juin 2007 a réalisé une plus value de 157 %, soit une rendement annuel de 25 %,

🤩celui qui a acheté le 23 mars 2020 et revendu le 5 janvier 2022 a réalisé une plus value de 88 %, soit une rendement annuel de 43 %,

😭en revanche, le portefeuille de celui qui a acheté le 4 septembre 2000 et revendu le 29 septembre 2022 a réalisé un rendement de - 19 % soit - 0,9 % par an pendant plus de 22 ans,

⚠️ Le graphique montre deux pics dans les années 2000. Ceux qui ont investi à ces moments, étaient, en octobre 2022, toujours perdants.

La bourse ne garantit donc rien. Si vous achetez au mauvais moment, vous pouvez tout à fait être toujours perdant 20 ans plus tard, même en ayant acheté des actions ou autres produits de qualité. Les discours des conseillers en investissement ont créé une légende selon laquelle l'investissement boursier est obligatoirement le plus rémunérateur sur le moyen et le long terme. Vous avez pu le voir, ce n’est pas vrai.

La bourse est pourtant un excellent placement, apportant des revenus passifs grâce aux dividendes. Sa rentabilité peut-être très intéressante, à condition de

💡 Une idée : investissez après une baisse d’au moins 30 % des indices en moins de 6 mois. Placez alors votre argent pour au moins 5 ans. Si ce scénario de baisse ne se réalise pas, laissez votre argent ailleurs !

Un spécialiste de l'investissement boursier ne dit pas autre chose dans cet article du site https://etre-riche-et-independant.com

Cette idée n’est pas toujours facile à mettre en œuvre car un tel scenario se produit en moyenne une fois tous les 5 ans. Il est possible d’entrer en bourse à d’autres moments, en utilisant des techniques d’investissement adaptés, comme le “dollar cost averaging” (DCA) Le DCA .

Le principe du DCA, décrit ici, repose sur l’investissement d’un montant bien défini à une fréquence fixée (toutes les semaines, plusieurs fois par mois, tous les mois, etc.). Il est ici fait totalement abstraction du prix de l’actif acheté. La somme investie va dépendre du capital de l’investisseur.

En investissant de manière continue sur un actif dans le temps, l’investisseur profite autant des périodes haussières qu’il se protège des périodes baissières. De cette manière, la prise de risque et l’impact de la volatilité sont diminuées dans le temps.

Si vous souhaitez investir 12 000 sur un actif boursier, vous pouvez par exemple décider d’investir 500 euros pendant deux sur cet actif afin de lisser les éventuelles fluctuations sur cette période.

Profitez de la bourse plutôt qu’elle ne profite de vous, et n’écoutez rien d’autre que vos convictions, construites par votre travail personnel.

« Les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, se développent dans le scepticisme, mûrissent dans l'optimisme et meurent dans l’euphorie. », Sir John Templeton